Mon histoire [1/2]

Par  | 31 03 18 | Mon Histoire

Pour le tout premier article ce blog, et bien que je n’aime pas trop ça, je vais vous parler un peu de moi.

Même si je suis là avant tout pour vous aider à progresser, je pense qu’il est important de vous raconter mon parcours pour que vous sachiez d’où je viens et surtout, où je veux aller avec vous.

Si vous avez lu mon histoire, vous avez déjà une petite idée de mon parcours.

Mais j’aimerais que vous voyiez comment le petit gars timide que j’étais a pu arriver jusqu’au stade de France et surtout finir 6ème au Hip Hop International.

Comment avec de la détermination vous pouvez, vous aussi, accomplir vos rêves.

C’est parti.

Le commencement

 

Petit dernier d’une famille de 3 enfants, j’arrive dans une famille pleine d’amour et qui me chouchoute.

Mon enfance se passe paisiblement.

Je fais du foot, du karaté, je vois mes amis…

Je suis un petit garçon heureux mais aussi très timide.

J’ai du mal à aller vers les autres.

Déjà tout petit, j’aimais monter aux arbres et les acrobaties en tout genre mais j’étais loin de m’imaginer que je ferais de la danse un jour…

C’est à 13 ans que je découvre la danse, avec le film le Défi.

Ce film a été comme une révélation pour moi.

Voir tous ces danseurs faire des clés, des accros, des figures…

C’est une évidence : c’est de la danse que je veux faire.

Je cherche des cours près de chez moi.

Et je commence à m’entrainer dans une MJC proche de chez moi.

Mais c’est difficile pour moi.

Difficile d’aller vers les autres et encore plus de danser devant les autres.

Mais les autres danseurs sont bienveillants avec moi alors je continue (timidement) à m’entrainer.

C’est surtout là que je rencontre Houssine, mon premier prof, qui aura un rôle essentiel dans mon parcours.

Malheureusement, c’est à ce moment-là que les problèmes commencent…

Les premiers doutes

 

L’école, ce n’est pas pour moi.

Je n’arrive pas à suivre en cours.

Et je fais face à l’échec.

Dur à 15 ans de se sentir bête et incompris.

Dur de ne pas trouver sa place dans ce système.

Je perds toute confiance en moi.

Les seules solutions que me proposent les conseillères d’orientation sont des choses que je n’ai pas envie de faire.

Moi je rêve de danse, de voyage…

Mais autour de moi, on ne cesse de répéter que la vie, ce n’est pas ça.

Il faut trouver un « vrai » métier.

Je finis par croire à tout ça et je choisis une voie par défaut… je serai carrossier.

Malgré tout, je continue à m’entrainer dur avec mes rêves dans un coin de ma tête.

Et si…

Si je réussissais, si la danse était un vrai métier.

Après tout il y a des danseurs qui vivent de ça, peut-être qu’ils se trompent tous.

Je m’endors tous les soirs en pensant à ça.

Et je passe mes heures de cours à rêvasser de danse.

La danse comme échappatoire

 

En plus des cours, à la maison, ça ne va pas non plus.

Mes parents ne s’entendent plus et se disputent sans arrêt.

Quand je ne vais pas m’entrainer, je reste dans ma chambre avec mon baladeur et je m’évade en écoutant de la musique.

Je suis un rêveur car j’ai besoin de m’évader des cours qui ne me plaisent pas et de mes parents qui se disputent.

Rêver me permet surtout de ne pas faire face à toutes ces questions que je me pose.

Les entrainements sont les seuls moments où je me sens bien.

Je côtoie des gens comme moi, des gens qui deviendront plus que des partenaires de training…

Certains deviendront même des partenaires de route.

L’entrainement me permet surtout de rencontrer mes mentors, ceux qui me soutiennent et m’aident à croire en moi.

Avec eux, je me sens fort, rien ne peut m’arriver.

Je les prends en modèle car eux ont réussi grâce à la danse.

Mais malgré tout ça, le temps passe et la réalité me rattrape.

Je progresse mais il faut se rendre à l’évidence : je dois aller travailler.

Ils avaient donc tous raison, on ne vit pas de la danse.

Enfin moi, je ne vivrai pas de la danse.

J’accuse le coup.

J’ai 17 ans.

J’arrive à un âge où certains sont encore à l’école et n’ont même pas encore choisi leur orientation.

Mais moi, je dois aller travailler dans un métier dans lequel je ne m’épanouis pas.

La situation chez moi s’empire, mes sœurs partent de la maison et mes parents se séparent…

Je me sens mal, seul et je ne sais pas à qui parler…

Alors je m’exprime à travers la danse, c’est ma meilleure thérapie.

Début des battles

 

Malgré tout ce qui m’arrive, je continue à progresser.

On commence à me parler des battles, on me dit de me lancer.

Je suis mort de peur.

Moi, le garçon timide, danser devant tout le monde ?

Hors de question.

Et pourtant… je continue à être spectateur et me met à rêver d’être sur le devant de la scène.

Après tout, pourquoi pas moi ?

Je sais danser et je me suis entrainé dur.

C’est décidé, je participerai au prochain battle.

Le jour J arrive.

Je me lance.

J’ai de bonnes sensations et je me sens bien.

Peu m’importe le résultat.

Je me sens fier d’avoir fait mon premier battle et j’ai hâte de regarder les vidéos…

Et là, c’est la douche froide.

Je m’imaginais meilleur.

Bien meilleur.

A trop travailler les figures,  j’en ai oublié l’essentiel… DANSER.

Oui, malgré 4 ans d’entrainement,  je ne sais pas danser.

Je remets tout en question, j’ai envie de tout arrêter et je mets la danse de côté.

Pourquoi continuer à s’entrainer dur pour ce résultat ?

J’ai l’impression de revivre mon échec scolaire.

Ne pas trouver sa place, avoir l’impression de faire de son mieux mais de ne pas réussir…

Peut-être que la danse n’est pas si positive que ça pour moi…

Entre temps, je change complètement de voie.

Je suis désormais paysagiste et, à terme, je reprendrai l’entreprise de mon père.

Après tout ce n’est pas si mal, j’aurai une situation, même si elle ne me fait pas rêver, je ne vais pas me plaindre.

La remise en question

 

Je me concentre à 100% sur le travail.

Mais malgré mon échec, la danse me manque.

Je danse constamment, dès que j’ai un peu de temps libre, mais je n’arrive pas à me remettre à l’entrainement, je n’arrive pas à faire face à mon échec.

Je me dis que, de toute façon, mon travail est fatiguant et que je ne peux pas m’entrainer.

Je me réfugie derrière cette excuse.

J’arrive même à me dire que, finalement, la danse n’était qu’un passe-temps comme un autre.

Malgré tout, je m’endors des questions plein la tête, des questions auxquelles je ne peux répondre.

La nuit, je ne trouve pas le sommeil, alors je lis des livres et j’écris tout ce qui me passe par la tête.

Un soir, au détour d’une lecture, une citation de Nelson Mandela me touche au plus profond de moi :

« Je n’échoue jamais, soit je gagne, soit j’apprends »

Cette phrase résonne dans ma tête toute la journée.

Et si cet échec n’en était pas un ?

Si ça me permettait de revenir plus fort ?

Je décide de regarder à nouveau les vidéos du battle et regarde ce qui ne va pas.

Et je prends une décision qui changera à jamais ma vie…

Cette décision ?

Et bien je ne t’en dirai pas plus aujourd’hui…

Si tu veux connaitre la suite (et fin) de mon histoire, tu peux te rendre directement sur la deuxième partie.

Je suis trop vieux pour danser

Je suis trop vieux pour danser

« Je suis trop vieux pour faire de la danse »
Voilà ne phrase que j’entends au moins aussi souvent que « le Hip Hop c’est tourner sur la tête ».
Pourtant, il n y a pas d’âge pour commencer le Hip Hop.
Voici pourquoi.

Commencer la Danse Hip Hop

Commencer la Danse Hip Hop

Pour commencer la Danse Hip Hop, différentes solutions s’offrent à vous.
Je vous les détaille dans cet article afin de vous aider à bien débuter la Danse.
Vous trouverez forcément celle qui vous convient le mieux.

Mon histoire [2/2]

Mon histoire [2/2]

Retrouve la suite de mon histoire.
Tu te demandes quelle décision ai je pris?
Et en quoi elle a changé ma vie?
N’attends pas plus et découvre le dès maintenant.

1 Commentaire

  1. Julien

    À croire que nous avons tous la même « histoire », nous danseurs!

    Les grands danseurs…les vrais, les passionnés, ne sont pas nés au milieu des Bisounours et du « positivisme ».
    Malheureusement, seuls une vie semée d’embuches et de moments difficiles, forgent un caractère et nous poussent à relever tous les défis.
    Pour ceux-là, la danse n’aura jamais été un « passe-temps » comme tu as pu le croire pendant tes moments de doute. La danse est une partie de nous, une échappatoire à nos problèmes comme tu le dis si bien, un moyen de surmonter nos peurs, de devenir meilleurs tant comme artistes que comme personnes.

    C’est tellement plaisant, avec le recule des années, notre passé de danseur (ou notre présent, pour les chanceux comme toi qui on fait leur chemin si longtemps), de se poser 2 minutes et de ce dire :
    « Wow! tout ce que la danse a fait pour moi, et a fait de moi! Sans elle, je ne serais jamais le gars que je suis aujourd’hui! »

    Même si nous avons commencé jeune, avec un manque de confiance, un peu de timidité, aujourd’hui, nous sommes des gars forts, des travailleurs acharnés pour qui rien n’est impossible!

    Fière d’être B-Boy
    Fière de ce que je suis devenu grâce à la danse
    Fière d’avoir évolué à tes cotés mon pote
    Fière d’avoir trouvé mes meilleurs amis grâce au Hip-Hop !

    Julien (B-boy Xone ou Wave selon l’époque)
    Le 2e « JU » de JUJUSTYLE 🙂

    Peace

Mon histoire [1/2]

Par  | 31 03 18 | Mon Histoire

Pour le tout premier article ce blog, et bien que je n’aime pas trop ça, je vais vous parler un peu de moi.

Même si je suis là avant tout pour vous aider à progresser, je pense qu’il est important de vous raconter mon parcours pour que vous sachiez d’où je viens et surtout, où je veux aller avec vous.

Si vous avez lu mon histoire, vous avez déjà une petite idée de mon parcours.

Mais j’aimerais que vous voyiez comment le petit gars timide que j’étais a pu arriver jusqu’au stade de France et surtout finir 6ème au Hip Hop International.

Comment avec de la détermination vous pouvez, vous aussi, accomplir vos rêves.

C’est parti.

Le commencement

 

Petit dernier d’une famille de 3 enfants, j’arrive dans une famille pleine d’amour et qui me chouchoute.

Mon enfance se passe paisiblement.

Je fais du foot, du karaté, je vois mes amis…

Je suis un petit garçon heureux mais aussi très timide.

J’ai du mal à aller vers les autres.

Déjà tout petit, j’aimais monter aux arbres et les acrobaties en tout genre mais j’étais loin de m’imaginer que je ferais de la danse un jour…

C’est à 13 ans que je découvre la danse, avec le film le Défi.

Ce film a été comme une révélation pour moi.

Voir tous ces danseurs faire des clés, des accros, des figures…

C’est une évidence : c’est de la danse que je veux faire.

Je cherche des cours près de chez moi.

Et je commence à m’entrainer dans une MJC proche de chez moi.

Mais c’est difficile pour moi.

Difficile d’aller vers les autres et encore plus de danser devant les autres.

Mais les autres danseurs sont bienveillants avec moi alors je continue (timidement) à m’entrainer.

C’est surtout là que je rencontre Houssine, mon premier prof, qui aura un rôle essentiel dans mon parcours.

Malheureusement, c’est à ce moment-là que les problèmes commencent…

Les premiers doutes

 

L’école, ce n’est pas pour moi.

Je n’arrive pas à suivre en cours.

Et je fais face à l’échec.

Dur à 15 ans de se sentir bête et incompris.

Dur de ne pas trouver sa place dans ce système.

Je perds toute confiance en moi.

Les seules solutions que me proposent les conseillères d’orientation sont des choses que je n’ai pas envie de faire.

Moi je rêve de danse, de voyage…

Mais autour de moi, on ne cesse de répéter que la vie, ce n’est pas ça.

Il faut trouver un « vrai » métier.

Je finis par croire à tout ça et je choisis une voie par défaut… je serai carrossier.

Malgré tout, je continue à m’entrainer dur avec mes rêves dans un coin de ma tête.

Et si…

Si je réussissais, si la danse était un vrai métier.

Après tout il y a des danseurs qui vivent de ça, peut-être qu’ils se trompent tous.

Je m’endors tous les soirs en pensant à ça.

Et je passe mes heures de cours à rêvasser de danse.

La danse comme échappatoire

 

En plus des cours, à la maison, ça ne va pas non plus.

Mes parents ne s’entendent plus et se disputent sans arrêt.

Quand je ne vais pas m’entrainer, je reste dans ma chambre avec mon baladeur et je m’évade en écoutant de la musique.

Je suis un rêveur car j’ai besoin de m’évader des cours qui ne me plaisent pas et de mes parents qui se disputent.

Rêver me permet surtout de ne pas faire face à toutes ces questions que je me pose.

Les entrainements sont les seuls moments où je me sens bien.

Je côtoie des gens comme moi, des gens qui deviendront plus que des partenaires de training…

Certains deviendront même des partenaires de route.

L’entrainement me permet surtout de rencontrer mes mentors, ceux qui me soutiennent et m’aident à croire en moi.

Avec eux, je me sens fort, rien ne peut m’arriver.

Je les prends en modèle car eux ont réussi grâce à la danse.

Mais malgré tout ça, le temps passe et la réalité me rattrape.

Je progresse mais il faut se rendre à l’évidence : je dois aller travailler.

Ils avaient donc tous raison, on ne vit pas de la danse.

Enfin moi, je ne vivrai pas de la danse.

J’accuse le coup.

J’ai 17 ans.

J’arrive à un âge où certains sont encore à l’école et n’ont même pas encore choisi leur orientation.

Mais moi, je dois aller travailler dans un métier dans lequel je ne m’épanouis pas.

La situation chez moi s’empire, mes sœurs partent de la maison et mes parents se séparent…

Je me sens mal, seul et je ne sais pas à qui parler…

Alors je m’exprime à travers la danse, c’est ma meilleure thérapie.

Début des battles

 

Malgré tout ce qui m’arrive, je continue à progresser.

On commence à me parler des battles, on me dit de me lancer.

Je suis mort de peur.

Moi, le garçon timide, danser devant tout le monde ?

Hors de question.

Et pourtant… je continue à être spectateur et me met à rêver d’être sur le devant de la scène.

Après tout, pourquoi pas moi ?

Je sais danser et je me suis entrainé dur.

C’est décidé, je participerai au prochain battle.

Le jour J arrive.

Je me lance.

J’ai de bonnes sensations et je me sens bien.

Peu m’importe le résultat.

Je me sens fier d’avoir fait mon premier battle et j’ai hâte de regarder les vidéos…

Et là, c’est la douche froide.

Je m’imaginais meilleur.

Bien meilleur.

A trop travailler les figures,  j’en ai oublié l’essentiel… DANSER.

Oui, malgré 4 ans d’entrainement,  je ne sais pas danser.

Je remets tout en question, j’ai envie de tout arrêter et je mets la danse de côté.

Pourquoi continuer à s’entrainer dur pour ce résultat ?

J’ai l’impression de revivre mon échec scolaire.

Ne pas trouver sa place, avoir l’impression de faire de son mieux mais de ne pas réussir…

Peut-être que la danse n’est pas si positive que ça pour moi…

Entre temps, je change complètement de voie.

Je suis désormais paysagiste et, à terme, je reprendrai l’entreprise de mon père.

Après tout ce n’est pas si mal, j’aurai une situation, même si elle ne me fait pas rêver, je ne vais pas me plaindre.

La remise en question

 

Je me concentre à 100% sur le travail.

Mais malgré mon échec, la danse me manque.

Je danse constamment, dès que j’ai un peu de temps libre, mais je n’arrive pas à me remettre à l’entrainement, je n’arrive pas à faire face à mon échec.

Je me dis que, de toute façon, mon travail est fatiguant et que je ne peux pas m’entrainer.

Je me réfugie derrière cette excuse.

J’arrive même à me dire que, finalement, la danse n’était qu’un passe-temps comme un autre.

Malgré tout, je m’endors des questions plein la tête, des questions auxquelles je ne peux répondre.

La nuit, je ne trouve pas le sommeil, alors je lis des livres et j’écris tout ce qui me passe par la tête.

Un soir, au détour d’une lecture, une citation de Nelson Mandela me touche au plus profond de moi :

« Je n’échoue jamais, soit je gagne, soit j’apprends »

Cette phrase résonne dans ma tête toute la journée.

Et si cet échec n’en était pas un ?

Si ça me permettait de revenir plus fort ?

Je décide de regarder à nouveau les vidéos du battle et regarde ce qui ne va pas.

Et je prends une décision qui changera à jamais ma vie…

Cette décision ?

Et bien je ne t’en dirai pas plus aujourd’hui…

Si tu veux connaitre la suite (et fin) de mon histoire, tu peux te rendre directement sur la deuxième partie.

1 Commentaire

  1. Julien

    À croire que nous avons tous la même « histoire », nous danseurs!

    Les grands danseurs…les vrais, les passionnés, ne sont pas nés au milieu des Bisounours et du « positivisme ».
    Malheureusement, seuls une vie semée d’embuches et de moments difficiles, forgent un caractère et nous poussent à relever tous les défis.
    Pour ceux-là, la danse n’aura jamais été un « passe-temps » comme tu as pu le croire pendant tes moments de doute. La danse est une partie de nous, une échappatoire à nos problèmes comme tu le dis si bien, un moyen de surmonter nos peurs, de devenir meilleurs tant comme artistes que comme personnes.

    C’est tellement plaisant, avec le recule des années, notre passé de danseur (ou notre présent, pour les chanceux comme toi qui on fait leur chemin si longtemps), de se poser 2 minutes et de ce dire :
    « Wow! tout ce que la danse a fait pour moi, et a fait de moi! Sans elle, je ne serais jamais le gars que je suis aujourd’hui! »

    Même si nous avons commencé jeune, avec un manque de confiance, un peu de timidité, aujourd’hui, nous sommes des gars forts, des travailleurs acharnés pour qui rien n’est impossible!

    Fière d’être B-Boy
    Fière de ce que je suis devenu grâce à la danse
    Fière d’avoir évolué à tes cotés mon pote
    Fière d’avoir trouvé mes meilleurs amis grâce au Hip-Hop !

    Julien (B-boy Xone ou Wave selon l’époque)
    Le 2e « JU » de JUJUSTYLE 🙂

    Peace